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Projet

Agir en confiance
 
école  Ecole secondaire de Saignelégier
2350 Saignelégier JU
es.saignelegier@ju.educanet2.ch, http://www.ecoles-du-jura.ch/essaignelegier
 
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Responsable
Nom: Job Claudia
Adresse:Grand Rue 12
2054 Chézard St Martin
Courriel: claudia.job@ju.educanet2.ch
Téléphone: o32 951 2902
 
Situation initiale
Dans la perspective des objectifs de notre convention, nous souhaitons donner une suite à notre premier projet sur le respect en poursuivant nos activités avec une formation multidisciplinaire sur la capacité d’agir en confiance.
Pour qu’élèves et enseignants évoluent dans un climat de sécurité propice au travail et aux apprentissages, la confiance en ses capacités d’agir face à éventuelles situations difficiles est primordiale. Une analyse préliminaire de la situation des différents acteurs de notre école montre des faiblesses en plusieurs aspects : manque d’outils pour la gestion non-violente des conflits, manque d’alternatives à certains comportements susceptibles d’engendrer la violence, manque de connaissances pratiques sur des gestes élémentaires capables de garantir la sécurité d’une personne en danger. Ces différentes lacunes aboutissent à une carence de confiance en soi qui s’exprime fréquemment par un engagement limité de la part des enseignants aux différentes activités hors-classe. Dans le but d’améliorer cette situation, et au vu de la diversité des faiblesses rencontrées, nous allons mettre sur pied différentes activités pour élèves et enseignants. Seront également invités à participer notre concierge, la infirmière scolaire et les parents d’élèves.
 
Détails
Début du projet:22 octobre 2010
Fin du projet:juin 2011
 
Court descriptif du projet:
Nous prévoyons de mettre en place diverses activités en ateliers sur la communication constructive et la gestion des émotions en cas de conflits, des forums de discussion et de mise en commun autour des comportements fréquents qui peuvent involontairement conduire à la violence ainsi que des journées de formation sur les gestes de base en situation de danger. L’intervention d’animateurs spécialisés dans les différents domaines est nécessaire.
Notre choix s’est porté sur :
- CENAC (Centre pour l’action non-violente) pour une formation sous forme d’atelier interactif sur la gestion émotionnelle des conflits ;
- l’association Grains de Paix qui nous fournira l’exposition « Ni hérisson ni paillasson » pour nous aider à proposer aux élèves des alternatives à certains types de conduite très courants qui, dans la vie quotidienne, provoquent, facilitent ou aggravent la violence ;
- REa Jura pour deux cours BLS (Basic Life Support, cours de réanimation de base) pour nos enseignants et un cours de secourisme pour nos élèves.
 
Le projet a pu être réalisé comme prévu:
Oui
 
Objectifs:
Par une démarche participative, la confiance en la capacité d’agir correctement face à diverses situations conflictuelles doit être améliorée dans notre école. Des comportements potentiellement générateurs de violences doivent être analysés et des alternatives doivent être présentées aux élèves et discutées avec eux. Le langage verbal se doit de rester toujours constructif et les conséquences du langage non-verbal mieux maitrisées. Les élèves ainsi que les enseignants doivent s’habituer à remettre en question leurs comportements quotidiens dans l’optique de notre objectif commun : améliorer le « vivre ensemble à l’école ».
 
Mesures:
Nos élèves et enseignants mèneront ensemble une réflexion sur des attitudes et comportements susceptibles de générer des violences. Cette réflexion sera active et participative et se déroulera autour de l’exposition « Ni hérisson, ni paillasson » que nous louerons à l’association « Grains de Paix ». Nos enseignants seront préalablement formés par des animateurs de l’association. Les élèves participeront à des ateliers interactifs animés par leurs maîtres de module qui auront suivi préalablement une formation avec des experts de l’association Grains des Paix et du CENAC sur la gestion non-violente des conflits et les attitudes souhaitées comme futurs citoyens responsables. Entre-temps, trois formations sur les gestes qui peuvent sauver une vie seront mises en place par des animateurs de REa Jura afin d’assurer cet aspect plus pratique de la confiance en ses capacités.
 
Indicateur:
Nous espérons une meilleure qualité de la communication, un esprit d’équipe plus développé et un climat de sécurité plus marqué dans notre cour de recréation, nos couloirs, et pendant les activités hors- cadre.Les enseignants surveillants des couloirs et de la cour de recréation évalueront l’évolution des attitudes des élèves entre eux pendant les pauses, la recrée et pendant les activités hors –cadre. Un questionnaire sera élaboré et fourni aux enseignants pour suivre l’évolution. Nous espérons ainsi continuer à développer une meilleure ambiance et des dialogues plus constructifs.
 
Rapport sur l'atteinte des objectifs:
Une évaluation des activités menée sous forme de questionnaire a révélé une augmentation de la confiance de nos élèves en leur capacité d’agir correctement en cas de malaise physique d’une personne de leur entourage. En effet, 68 pour-cent de nos élèves disent se sentir plus en confiance après la formation avec ReaJura. Du point de vue comportemental, 13 pour-cent de nos élèves disent se sentir plus en confiance par rapport aux attitudes convenables à développer en société. Ils pensent être devenus plus attentifs à la façon de se comporter face à leurs camarades, leurs enseignantes et leur famille ceci afin d’améliorer leurs rapports.
Nous avons proposé aux élèves de 7e et de 8e année de devenir eux-mêmes animateurs-présentateurs de l’exposition « Ni hérisson ni paillasson » aux nouveaux élèves de 7e durant l’année scolaire prochaine. 6 pour-cent d’entre eux se sont montrés intéressés à relever ce défi et 13 pour-cent sont hésitants par rapport à cette idée.
Nous avons l’intention d’organiser d’ici à deux ans et en collaboration avec d’autres écoles du canton, un rappel de la formation Rea Jura pour les adultes intéressés ayant fait déjà le premier cours BLS.
Pour nos élèves, après avoir fait une évaluation orale avec les animateurs de Rea Jura, et avoir analysé le résultat du questionnaire nous réfléchissons à mettre en place chaque année une formation aux premier secours obligatoire pour les élèves de 9e . Ces élèves ont acquis déjà en classe, pendant les cours de sciences, les premières notions de physiologie humaine. Ces connaissances préalables permettront aux animateurs de limiter les objectifs de la formation aux divers gestes nécessaires à la prise en charge d’une personne prise de malaise et à la mise en sécurité des autres personnes éventuellement présentes. Cette modification de la façon de procéder aurait l’avantage de limiter le contenu de la formation seulement aux parties pratiques (les parties les plus attirantes pour nos élèves selon leurs réponses au questionnaire)
Pour les adultes, une formation autour du développement de l’écoute actif nous a été suggérée par l´animatrice du CENAC afin de donner suite au vaste thème de la gestion des émotions. Nous ne disposons pas aujourd’hui d’assez de recul pour pouvoir affirmer qu’il y a eu un changement durable. Quelques enseignants se sont confrontés à divers malaises physiques d’élèves pendant le récent camp d’été. La formation Rea Jura s’est révélée utile. Nous sommes persuadés que la capacité de chaque personne de pouvoir agir en confiance face à diverses situations de crise doit être entretenue et développée en continu. Pour cela nous envisageons les suites mentionnées dans le paragraphe précédent.Nous avons adressé des invitations à participer à la formation ReaJura aux parents d’élèves appartenant au groupe de travail du RSES et aux membres de la sous- commission d’école. Tous les enseignants, la direction, la secrétaire, le concierge et tous les élèves ont été formés aux gestes de premiers secours.
Tous les maîtres de module et notre médiatrice ont été formés comme animateurs de l’exposition « Ni hérisson ni paillasson ». Tous nos élèves ont visité l’exposition et ont réfléchi autour de son contenu.
 
Comment le groupe-cible a-t-il été associé à la planification et la mise enœuvre du projet? (participation):
Nous avons déjà créé dans notre école des sous-groupes de travail composés d’enseignants et d’élèves destinés à évaluer nos besoins et à proposer des améliorations des conditions de vie à l’école. Le déroulement d’une situation de violence physique survenue en fin d’année entre deux élèves nous a signalé le besoin urgent d’un travail de réflexion sur la gestion des émotions en cas de conflit et d’une formation à la citoyenneté responsable pour nos élèves. Nos enseignants ont participé à trois journées de formation sur le respect et la gestion de classe.
 
Rapport sur l'importance de la participation:
Notre infirmière scolaire, notre secrétaire, notre concierge et deux mamans d’élèves ont participé avec les enseignants et la direction à la formation ReaJura. Une des mamans appartient au groupe de travail du RSES et l’autre agit comme assistante de nos cours de natation. Tous les élèves secondaires ont suivi la formation aux premiers secours.
Les maîtres de module de notre école secondaire (et les enseignantes de l’école primaire et enfantine) ont participé à la formation pour animer l’exposition « Ni hérisson, ni paillasson ». Tous les élèves secondaires (et de l’école primaire et enfantine de Saignelégier) ont visité l’exposition et ont travaillé autour de leur contenu.
 
Comment les besoins différents selon le genre et l'origine sociale, ethnique et religieuse sont-ils pris en compte:
Les différents statuts socio-culturels de nos élèves conduisent à l’existence dans notre école, d’un réel besoin de sensibiliser les élèves au respect de ces différences et à l’existence d’alternatives communes, à pouvoir mettre en route, en cas de situations conflictuelles. Dans le but d’avoir des valeurs communes, des réflexions participatives sur ces différentes possibilités doivent conduire élèves et enseignants à des discussions constructives.
 
Rapport sur l'importance de la prise en considération des critères des genres, de l'origine sociale, ethnique et religieuse:
Quatre élèves de 9° année ayant au préalable suivi une formation pareille à titre privé se sont proposés aux animateurs ReaJura comme assistants du cours.
 
Evaluation:
Un certain temps après chaque type d’activité, un sondage pourra être proposé afin d’évaluer le degré de satisfaction des participants par rapport à l’évolution perçue sur leur confiance en soi.
 
L'évaluation a pu être réalisée comme prévu:
 Oui
 
Quels ont été les facteurs de - freins/favorisant - le projet:
Facteurs-freins : Le manque de clarté dans notre convention d’adhésion au RSES par rapport au maximum de subvention alloué par projet nous a provoqué des inconvénients. En effet, nous étions dans un état avancé des réservations quand nous avons appris que nous ne pouvions compter qu’avec la moitié de l’aide financière que nous demandions au RSES. Notre budget initial a du être reconsidéré. Nous avons pu heureusement trouver le financement additionnel afin de permettre le déroulement du projet sans coupure dans les activités.
Facteurs favorisant le projet : La participation des mamans d’élèves, l’enthousiasme et intérêt des élèves à « mettre la main à la pâte », les échanges avec notre infirmière scolaire, la participation des maîtres et autres adultes de notre école à toutes les activités, la participation à l’évaluation des activités, la clôture de la formation des enseignants pour la présentation de l’expo « Ni hérisson ni paillasson » par un apéritif déroulé dans la convivialité des écoles enfantine, primaire et secondaire de Saignelégier.
 
Nous avons besoin d'un soutien financier du Réseau d'écoles en santé:
 Oui
 
Budget
Ecole secondaire de Saignelégier
Budget du projet « Agir en confiance »
2010/2011

Budget global

A- Exposition Ni hérisson, ni paillasson. Grains de Paix.
- Location(une semaine + supplément pour jours en surplus: 700
- Formation des enseignants (demi-journée) 500
- Déplacement AR Genève-Saignelégier (4h: 70CHF/h) 280
- Transport: 166 km x 2 = 332 Km x 1.10 CHF/km = 360 CHF 300
(1.10 CHF/km x 332 km selon la TCF, arrondi vers le bas à 300 CHF)
- Forfait pour le démontage et le retour à Genève 300

B- Cours de réanimation de base. Rea Jura.
B1- BLS adultes.
Prix demandé : 150 CHF /participant
-1e groupe : 10 enseignants + infirmière scolaire + concierge 1800
-2e groupe : 10 enseignants + 2 parents participants aux RSES 1800

B2- Cours de secourisme élèves.
- Offre ReaJura : gratuité pour 3 élèves / adulte formé BLS : 72 élèves 0
- 20CHF/élève pour les restants 56 élèves 1120

C- Formation sur la gestion émotionnelle des conflits. CENAC.
- Prix à la journée. 1000
- Dossiers enseignants 100
- Forfait déplacements et repas animatrice 140

D- Collation pour les élèves en formation. 300

Total 8340




Subvention demandée au RSES

50 du budget global 4170 CHF
 
Quel type de matériel a été développé:
Nous avons produit un questionnaire d’évaluation des activités que nous vous envoyons en annexe.
 
Quelles recommandations donnons-nous aux écoles qui voudraient développer un projet similaire:
Nous recommandons la formation que propose l’association « Grains de Paix » pour animer l’exposition « Ni hérisson, ni paillasson ». Cette formation dépasse largement le simple listing de d’activités annexes. Elle mène à une réflexion sur les attitudes humaines qui sont convenables d’actualiser au sein des adultes responsables de l’éducation à la citoyenneté de nos jeunes.
 
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