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Projet

Intervention sur la thématique du sida
 
école  Ecole secondaire Le Noirmont
2340 Le Noirmont JU
es.lenoirmont@ju.educanet2.ch, http://www.ecoles-du-jura.ch/esnoirmont
 
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Responsable
Nom: Eyen Vincent
Adresse:Rue des Collèges 42340 Le Noirmont
Courriel: es.lenoirmont@ju.educanet2.ch
Téléphone: 032- 957 66 00
 
Détails
Début du projet:2 février 2009
Fin du projet:27 mars 2009
 
Type:niveau secondaire I
 
Court descriptif du projet:
Le thème commun de nos 3 sous-groupes cette année est « Choisir »: dans la présente démarche, nous abordons la sexualité et la prévention, les comportements à risques, domaine tout à fait en phase avec ce que nous tentons de mettre en place depuis plusieurs mois maintenant. Le point de départ est venu des élèves et des parents qui se sont longuement interrogés sur le pourquoi et sur le bien-fondé ou la nécessité de la vaccination HPV pour les filles de 7e et de 9e. Dès le 2.2.2009, des cours d\'éducation sexuelle seront mis sur pied, le 27.3., le Projet Ecoles intervient pour une animation sous forme de témoignage à propos du HIV, de la sexualité, des comportements à risques, le tout englobé dès aujourd’hui par des cours de biologie orientés sexualité et sida sous un aspect théorique et formel.
 
Le projet a pu être réalisé comme prévu:
Oui
 
Objectifs:
-Faire prendre conscience aux jeunes qu\'ils ont le choix de bien choisir et de limiter les risques

- améliorer l\'information

- échanger des expériences de vie
 
Mesures:
- aspects théoriques dans un premier temps avec les cours d\'éducation sexuelle; la maîtresse d\'éducation sexuelle, Mme Berberat, officiellement mandatée par le Canton du JU, secondée par l\'infirmière scolaire du lieu Mme Jacqueline Arn, aborde la problématique de la sexualité, des rapports (non)protégés et développe le thème du sida en 2x2heures.

- Une soirée conférence ouverte aux parents et aux ados est envisagée en mars et aura pour thème « la sexualité chez les ados » avec tout un volet sur les vaccins et destiné principalement aux parents de jeunes filles s’étant faites vacciner contre le HPV cette année. Une telle conférence permettra de toucher également les 7e et leurs parents de façon à ce qu’ils ne se sentent pas exclus du processus RSES-prévention cette année. Les animateurs, après une 1e partie théorique, seront amenés dans un 2e temps à répondre sans embage ni tabous aux questions préalablement préparées par les élèves et déposées dans un chapeau.

- En biologie, le professeur M. Karim Aït-el-Djoudi aborde dès maintenant, de manière théorique et approfondie dans ses cours de biologie auprès de tous les élèves de 8e et de 9e (élèves de 14 à 16 ans), la séropositivité et le virus HIV.

- le côté pratique et/ou le vécu interviendront donc ultérieurement fin mars avec des témoignages sur la séropositivité divulgués par des personnes atteintes par le HIV et spécialement formées à témoigner dans les écoles. Le Projet Ecoles dont le siège romand se situe à Peseux NE propose des interventions de personnes touchées par le VIH/sida auprès des jeunes et des adultes, dans le cadre de leur formation scolaire ou professionnelle ou dans le cadre d\'entreprises, associations, centres de loisirs, hôpitaux, paroisses etc… Aborder la problématique du VIH/sida avec des personnes directement concernées par le virus en parlant de morale, de sexualité ou de préférences (choix) sexuelles, de relations familiales, de l\'usage de drogues, de religion ou de la mort permettra sans nul doute aux jeunes et aux adultes de se situer concrètement face au VIH et à leur propre vie. Les témoignages favoriseront immanquablement une prise de conscience de la réalité du VIH/sida et permettra aussi de dédramatiser le virus sans le banaliser. Au travers des témoignages, le VIH/sida est abordé dans les divers contextes de la vie des témoignants. Une vision plus nuancée des différentes réalités vécues avec le VIH/sida est ainsi apportée qui permet de donner du sens à la nécessité de se protéger. Ces interventions permettent également d\'actualiser les connaissances du public au sujet du VIH et de renforcer les messages de prévention, ce qui nous paraît essentiel.
 
Indicateur:
- à des comportements plus responsables, certes non observables directement mais essentiels à nos yeux, via une prise de conscience forte et claire, via l\'assimilation de la notion de choix: nul ne contraint, CHOISIR son chemin de vie doit revêtir une importance primordiale. Des discussions en leçons d\'EGS (éducation générale et sociale) et des mises en situation (jeux de rôle) sont prévus sur l\'évolution des mentalités des jeunes ayant suivi toute l\'expérience; un changement au sujet du niveau de connaissance ainsi que de l’intention générale devrait ressortir oralement dans un premier temps ; ces aspects devrait aussi être observables et quantifiables dans un questionnaire qui sera distribué à la fin de la démarche et qui servira également de bilan.

- à une ouverture d\'esprit plus marquée, à moins de discrimination, à une discussion plus ouverte sur le sujet en faisant tomber les tabous et en osant écouter et parler de ce qui préoccupe, intéresse, apeure dans la sexualité ; observable en EGS ainsi que, pour les 8e, lors des cours d’éducation sexuelle l’an prochain (2010).

- Le niveau de connaissance sera évolué par des tests en biologie sur l’aspect théorique du VIH/sida et de la sexualité en général.
 
Rapport sur l'atteinte des objectifs:
Les objectifs sont atteints dans la mesure où tous les élèves de 8e et de 9e ont été sensibilisés et informés lors des 2 entretiens avec des personnes séropositives. La prise de conscience autour de la notion de choix a été accentuée. Lors du débriefing oral en fin de séquence, tous ont avoué avoir beaucoup appris, de la Vie et de ses risques.
 
Comment le groupe-cible a-t-il été associé à la planification et la mise enœuvre du projet? (participation):
Comme mentionné ci-dessus, la thématique part d’un besoin des élèves et de plusieurs parents qui s’interrogent sur la pertinence de la vaccination HPV. Le groupe cible – les élèves 8-9 mais également dans une moindre mesure 7 – prend part activement aux diverses démarches décrites ci-dessus, qui en préparant des questions destinées aux animateurs, qui en présentant de petits exposés en classe de biologie, qui encore en participant activement en leçon d’éducation sexuelle ou d’EGS ou en répondant à un questionnaire. La réflexion est générale, transversale et pluridisciplinaire (bio/EGS/éduc sexuelle/…). Le Conseil scolaire et le sous-groupe RSES « Estime de soi et prévention » - c’est-à-dire les élèves responsables délégués de classes - sera chargé de passer l’information le moment venu auprès des camarades en cours d’EGS afin que l’information de base provienne des élèves, des pairs ; ultérieurement une info peut-être plus précise sera donnée par la direction ou par les maîtres responsables de modules.
 
Rapport sur l'importance de la participation:
Tous les élèves de 8e et de 9e ont été invités et tous - même ceux qui avaient congé - y ont participé; les parents avaient été préalablement informés et ils ont certainement poussé leur progéniture à assister aux débats. Si certains n\'avaient pas voulu ou pu participer, ils auraient été libres de rester à l\'écart.
 
Comment les besoins différents selon le genre et l'origine sociale, ethnique et religieuse sont-ils pris en compte:
- la participation est facultative et une info est préalablement délivrée aux parents



- seuls les 8e et 9e sont concernés, les 7e sont jugés trop jeunes pour participer
 
Rapport sur l'importance de la prise en considération des critères des genres, de l'origine sociale, ethnique et religieuse:
Il est important de faire participer tout le monde dans la mesure où il s\'agit d\'une problématique mondiale.
 
Evaluation:
- pendant le processus, au travers de tests de connaissance en biologie à propos d’aspects théoriques et formels du thème. Une maîtrise croissante du sujet devrait être observable.

- de suite après les interventions, par le truchement de discussions en EGS et/ou de mises en situations (jeux de rôles), il devrait être observé une évolution des mentalités, des connaissances, des réflexes ou des comportements.

- de suite après les interventions, via un questionnaire écrit distribué à tous les élèves ayant participé à l’opération (contrôle des connaissances minimales et bilan de l’opération).

- plus tard, lors des vaccinations 2010, l’attitude des élèves et aussi de plusieurs parents devrait se voir moins empreinte de méconnaissance, voire de peur, vis-à-vis du HPV ; choisir en connaissant de quoi il retourne nous paraît essentiel.

- plus tard – mais non-observable directement – une prise de conscience forte et ferme face à la sexualité et aux risques qui en découlent et toujours avoir en tête que CHOISIR reste le maître mot en bien des situations. Choisir en restant maître de la (sa) situation, ne pas suivre pour faire plaisir devraient représenter des réflexes.
 
L'évaluation a pu être réalisée comme prévu:
 Oui
 
Quels ont été les facteurs de - freins/favorisant - le projet:
Freins: aucun

Favorisants: - le cadre général autour de la thématique de la sexualité dans notre école (vaccins HPV, visites de santé, cours de biologie, ...)
 
Nous avons besoin d'un soutien financier du Réseau d'écoles en santé:
 Oui
 
Budget
la participation des animateurs, via le Projet ecoles sis à Peseux (NE), y compris le déplacement, se monte à environ Frs. 1100.-
 
Documents à télécharger:
Symbol Textverarbeitungtravail en classe sur le sida (.doc)
Par groupe d'intérêt, rédiger un rapport sur un des six sujets ressortis après une brève enquête. Une fois les six dossiers prêts, ils seront compilés pour en faire un dossier qui aura une double vocation. La première sera de permettre à chacun de répondre aux questions du travail écrit sur ce sujet. La seconde sera de mettre ce dossier en page pour le publier dans le journal de l'école (voir notre site internet).
 
Quelles recommandations donnons-nous aux écoles qui voudraient développer un projet similaire:
créer un cadre et ne pas parachuter l\'intervention gratuitement; préparer la venue des orateurs.
 
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