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Projet

Projet Détection et Intervention Précoces 2007
 
école  École d'Agriculture du Valais - Châteauneuf
1951 Châteauneuf Sion VS
chateauneuf@admin.vs.ch, http://www.vs.ch
 
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Responsable
Nom: Guy Bianco
Adresse:Case Postale 4371950 Châteauneuf/Sion
Courriel: guy.bianco@admin.vs.ch
Téléphone: 027 606 77 00
 
Situation initiale
Les effectifs de l'école d'agriculture de Châteauneuf – EAV - ont fortement augmenté ces trois dernières années avec un passage de 110 jeunes en moyenne à plus de 180 aujourd'hui.

Avec cette forte progression du nombre d'apprenants sont venus se greffer des problèmes de comportement, d'incivilité et de consommation d'alcool ou de cannabis.

70 jeunes logent également à l'internat de l'école, ce qui implique non pas une surveillance de 8h00 le matin à 16h30 comme dans la plupart des établissements de formation professionnelle, mais une prise en charge du lundi matin, voir dimanche soir 20h00 au vendredi soir 18h00.
 
Détails
Début du projet:Janvier 2007
 
Type:école enfantine, niveau primaire, niveau secondaire I
 
Court descriptif du projet:
Intervenir et limiter au maximum la consommation d'alcool ou de substances psychotropes dans le périmètre de l'école et mettre les élèves ne respectant pas les directives en contact avec la LVT – Ligue valaisanne contre la toxicomanie -.
 
Le projet a pu être réalisé comme prévu:
Oui
 
Objectifs:
1. L'école d'agriculture de Châteauneuf n'a jamais entrepris une démarche de ce type, si ce n'est la distribution d'avertissements pour les jeunes pris en flagrants délits, nous pensons qu'il est nécessaire d'agir en amont et de ne pas uniquement sanctionner les abus.

2. L'EAV entend également mieux sensibiliser les nombreux intervenants et les parents à cette problématique.

3. L'EAV souhaite également une présence de la LVT dans le cadre d'actions de prévention.
 
Mesures:
1. En disposant des mesures adéquates et des conseils de professionnels l'EAV souhaite faire passer un message clair auprès des jeunes et instaurer une règle connue des apprenants actuels, mais également des futurs élèves de notre établissement.

2. Des sessions d'informations, de sensibilisation auprès des jeunes sont réalisées durant l'année par la LVT et la police cantonale – présence plusieurs jours dans l'établissement, passage de chaque classe auprès des différents intervenants -.

3. L'EAV se devra de modifier sa charte et son règlement, suite aux renseignements reçus des professionnels de la prévention.

4. L'EAV va se référer au documents Drogue : comment réagir dans les écoles pour adapter sa manière de fonctionner et étudier les possibilités et les incidences d'une dénonciation des actions graves au juge des mineurs.
 
Indicateur:
La LVT a donné des informations au personnel enseignant, aux surveillants ainsi qu'aux parents des premières années.

Les jeunes ayant consommé de l'alcool ou une autre substance psychotrope sont pris en charge par un professionnel de la prévention -répondant LVT pour l'école -.


Une séance réunissant le répondant LVT, le jeune et la direction du projet pour l'EAV permet de définir les modalités de prise en charge.

Le résultat peut se juger à la diminution de jeunes en formation concernés par ces démarches.
 
Rapport sur l'atteinte des objectifs:
-Sensibilisation et formation des enseignants aux signaux d’alarme émis par les jeunes et aux moyens d’intervention
-Mise en place d’un protocole d’intervention
-Renforcement de la communication à l’interne
-Renforcement des liens Ecoles-LVT et avec réseau d’aide (différentes associations)
--Diminution des situations problématiques liées aux consommations d’alcool
--Amélioration du climat scolaire
 
Rapport sur l'importance de la participation:
Interne : Séances (profs+apprentis), règlement, charte, conférences, animations et ateliers en classe, cours de culture générale
Externe : Séances avec les parents, Conférences, Conventions, Séances de réseau
 
L'évaluation a pu être réalisée comme prévu:
 Oui
 
Nous avons besoin d'un soutien financier du Réseau d'écoles en santé:
 Oui
 
Quelles recommandations donnons-nous aux écoles qui voudraient développer un projet similaire:
• Rôle central des médiateurs dans la mise en place d’un projet D+IP (vu l’absence de psychologues et de médecins scolaires en Valais) = réflexion quant aux alternatives lorsque leur nombre est faible et réflexion quant à une éventuelle supervision / groupes d’échange / formation d’une « cellule de crise » pour ces derniers (Réflexion déjà amorcée au centre prof de Sion ; candidat au second Projet D+IP de l’OFSP)
 
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