| Projet Détection et Intervention Précoces 2007 | |
| école | Etablissement primaire et secondaire Ollon |
| 1867 Ollon VD | |
| esp.ollon@vd.ch, http://www.ecoles-ollon.ch/ | |
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| Responsable | |
| Nom: | Nicolas Etter |
| Adresse: | Case Postale 1071867 Ollon |
| Courriel: | nicolas.etter@vd.educanet2.ch |
| Situation initiale | |
| Le collège de Perosalle est marqué dans son fonctionnement, par la volonté de la direction de maintenir un climat propice à la mission de l'école, à savoir d'instruire et socialiser. Il est attendu que cette vigilance constante à entretenir un climat favorable à l'épanouissement des élèves, devienne à terme une composante essentielle de la culture d'établissement.
A ce titre, il est une vive préoccupation envers ces derniers, de les prévenir de tout ce qui pourrait compromettre le bon déroulement de leur scolarité. Entre autres, cette prévenance s'est déjà concrétisée par l'implication du collège dans la rédaction et la diffusion dans les quinze communes du district d'Aigle d'un mémento 10-18 ans et par un programme de prévention universelle relatif aux dépendances à l'intention des élèves de la 5° à la 9°. Si un constant travail de fond entretient et améliore la cohésion et la cohérence au sein de l'équipe pédagogique, il n'en demeure pas moins qu'en matière de prévention, la confrontation d'un cas avéré de consommation et la gestion des conséquences sociales qui en découlent, apparaît être une situation pour laquelle certains des enseignants reconnaissent ne pas être préparés. Il y avait donc adéquation entre le projet DIP et l'intention du collège de Perosalle de parer à cette insuffisance, une opportunité qui ne pouvait que contribuer à compléter sa politique de prévention et au renforcement de son sens. | |
| Détails | |
| Début du projet: | Janvier 2007 |
| Fin du projet: | Janvier 2009 |
| Type: | niveau secondaire II |
| Court descriptif du projet: | |
| 1.- Renforcement de la politique de prévention dans l’établissement
2.- Elargissement aux partenaires de l’école, à savoir parents, autorités locales judiciaires et politiques et milieux associatifs 3.- Bénéficier des dernières études et connaissances en matière de prévention 4.- Accroître la compétence des enseignants en matière de dépendance | |
| Le projet a pu être réalisé comme prévu: | |
| Oui | |
| Objectifs: | |
| 1.- Etablissement d’un consensus entre l’équipe enseignante et l’organisme spécialisé
2.- Développer une culture préventive impliquant aussi les élèves, favorable à la détection précoce des problèmes et une réponse rapide à leurs résolutions | |
| Mesures: | |
| Les moyens envisagés consistent en une collaboration entre l’établissement scolaire et la Fondation Place Publique, qui se traduit dans les faits par un dialogue à l’occasion de journées pédagogiques avec l’ensemble de l’équipe enseignante, lors des réunions du groupe de pilotage et de l’équipe santé, et de manière plus spécifique lors des interventions en classe. | |
| Indicateur: | |
| Les indicateurs de résultat retenus porteront sur l'évolution chez les enseignants de leur compétence préventive et notamment sur:
• Leur bagage en matière de dépendances • Leur capacité à discerner des cas de consommation et les aborder habilement • Leur diligence à mettre en application la procédure d'établissement | |
| Rapport sur l'atteinte des objectifs: | |
| -Suite à l'adhésion au projet DIP, une rencontre avec le représentant compétent de la municipalité a été organisée pour lui en montrer les grandes lignes et l’intérêt. Cette réunion, a permis d'obtenir l'engagement de la commune quant à son soutien pour mobiliser les responsables de la vie associative, et le financement des séances de prévention à destination des élèves.
-A l'occasion d'une rencontre, l'ODES informé de l'avancement du projet, a exprimé son réel intéressement à sa réalisation et son désir d'en suivre l'évolution. Objectifs atteints : - Etablissement d’une procédure d’intervention en cas de détection précoce -Accroissement du bagage des enseignants en mat. de dépendances -Capacité à discerner des cas de consommation IMPORTANT : la procédure D+IP n’a jamais été utilisée, malgré des soupçons de consommation. Cela démontre que « le projet n’a pas réellement pris au sein de l’établissement. » Concernant les élèves et les parents : objectifs globalement atteints, par contre le volet sur l’implication des autorités communales, des sociétés locales ou d’autres acteurs de la société civile n’ont pas été abordés. | |
| Rapport sur l'importance de la participation: | |
| Sur la base des séances de prévention effectuées dans les classes de la 5° à la 9° entre janvier et mai 2007, auxquelles assistent les enseignants, leurs remarques et observations ont été collectées et c'est sur cette base qu'a été articulée la journée pédagogique du 24/9/2007. Cette journée a permis à l'équipe enseignante de prendre globalement connaissance du programme de prévention, de proposer des pistes de collaboration interactive lors des séances de prévention conjuguant les dimensions pédagogiques et éducatives. Ce fut aussi l'occasion d'ouvrir une réflexion sur la mise en place d'une procédure d'intervention et de suivi, en cas de consommation avérée de psychotrope.
S'il est convenu que l'établissement de cette procédure est un travail revenant essentiellement au groupe de prévention en collaboration avec Place Publique, la présentation du document final, son interprétation, son approbation et sa mise en œuvre ont été à l'ordre du jour d'une deuxième journée pédagogique entrant dans le projet DIP, lors de la rentrée 2008-2009. Au cours de septembre 2008, a eu lieu une réunion à l'intention des parents lors de laquelle la philosophie du projet leur a été présentée, ainsi que les moyens mis en place au sein de l'établissement, non seulement pour prévenir les dépendances, mais aussi pour prendre en charge et aider efficacement les élèves en situation de vulnérabilité au sens large. | |
| L'évaluation a pu être réalisée comme prévu: | |
| Oui | |
| Quels ont été les facteurs de - freins/favorisant - le projet: | |
| Appréciation du SS :
Limites : Au cours de l'année 2008-2009, il faut bien reconnaître que le projet à été quelque peu mis en stand-by, car les enseignants étaient nombreux à être impliqués dans d'importantes activités hors-cadre scolaire, telles que: semaine de lecture (nov. 2008, soirées scolaires théâtrales (mai-juin 2009). De plus, le départ de l’ancien directeur en avril 2009 a lui aussi mobilisé pas mal de forces vives au sein de l'établissement. Il faut encore ajouter que suite à une évaluation interne à l'établissement de l'action de Place Publique, il a été décidé de réduire la collaboration avec cette fondation en limitant leur intervention de prévention universelle à la seule 8ème année (précédemment 5ème à 9ème). Cette décision a entrainé le départ de Monsieur Guy Aubry de la Fondation, alors que c'était lui la cheville ouvrière du projet DIP. Freins à la réussite du D+IP : -Surcharge des enseignants 2008-09 -Diminution des interventions de Place Publique -Offre en mat. de prévention déjà très riche -« Manque de situations difficiles » ou confort socio-pédagogique. -Compréhension trop étroite du DIP, trop axée sur les dépendances, pas assez sur le climat d’établissement vision du projet pas assez fédératrice -Projet porté par 1seule personne, difficulté à impliquer d’autres enseignants -Réticence, manque d’intérêt -Culture de projet « trop embryonnaire » au sein de l’école -Difficulté à créer des synergies avec des acteurs extérieurs. | |
| Nous avons besoin d'un soutien financier du Réseau d'écoles en santé: | |
| Oui | |
| Quelles recommandations donnons-nous aux écoles qui voudraient développer un projet similaire: | |
| Conseils :
-Développer une véritable culture du projet en matière de prévention -Les fonctionnements internes doivent être analysés et modifiés -Synergie avec l’organisme spécialisé doit être améliorée et optimisée -Nombre d’acteurs impliqués au sein et hors de l’école doit être augmenté - L’école doit faire un choix : Soit pérenniser et intégrer « la philosophie du projet en matière de prévention » soit elle se limite à des actions ponctuelles. - Pour le moment, la collaboration qui existe entre tous les acteurs fonctionnement bien, mais « il est préférable de ne pas se reposer sur ses acquis » | |
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