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Projet

Projet Détection et Intervention Précoces 2007
 
école  Lycée Blaise-Cendrars
2300 La Chaux-de-Fonds NE
lyceeblaise-cendrars@rpn.ch, http://www.rpn.ch/lbc
 
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Responsable
Nom: Martine Walzer Palomo Martine
Adresse:Succès 452300 la Chaux-de-Fonds
Courriel: Martine.WalzerPalomo@rpn.ch
 
Situation initiale
Le Lycée Blaise-Cendrars ne dispose pas d’un psychologue ou d’un conseiller aux étudiants susceptible de répondre et d’accompagner les élèves consommant des produits psychotropes.
Nous envisageons les possibilités pour collaborer avec des psychologues d’autres écoles.
 
Détails
Début du projet:Janvier 2007
 
Type:niveau secondaire I, niveau secondaire II
 
Court descriptif du projet:
Notre institution souhaite favoriser la détection des élèves consommant du cannabis et mettre en place un protocole d’intervention avec des services externes à l’école.
La situation au Lycée Blaise-Cendrars nous semble appeler plutôt des mesures d’accompagnement ciblées, plutôt qu’un grand projet d’envergure. Très peu d’élèves semblent en consommer à l’heure actuelle, mais il nous semble judicieux de mettre en place un comité de pilotage avec le Centre de Prévention et de Traitement de la Toxicomanie (CPTT) pour analyser la situation. Nous avons mis en place un comité de pilotage qui comprend un membre de la direction, les médiateurs, les professeurs d’éducation physique et des enseignants. Le comité collabore avec le Centre de Prévention et de Traitement de la Toxicomanie (CPTT) pour analyser la situation et cette collaboration a permis d’offrir un suivi à quelques élèves signalés.
 
Le projet a pu être réalisé comme prévu:
Oui
 
Objectifs:
Après avoir eu la chance de rencontrer la Direction et les médiateurs du Collège St-Michel de Fribourg qui ont mis en place avec la LIFAT un « protocole d’intervention en matière de consommation du cannabis », puis après avoir eu un entretien avec Mme Wenger du DROP IN de Neuchâtel qui a mis en place avec le CPLN un partenariat, le Lycée Blaise-Cendrars souhaite établir une collaboration avec le Centre Neuchâtelois d'Alcoologie (CENEA) et le CPTT.
Nous aimerions pouvoir construire un réseau de détection et d’intervention qui lie enseignants, médiateurs, Direction et services spécialisés.

Ce réseau a été mis en place. Afin de le faire connaître aux élèves, nous invitons Mme Walther et M. Kocher dans le cadre de nos journées santé. Tous les services spécialisés seront présentés à nos élèves.
 
Mesures:
- Journées SANTE. Troubles psychologiques, dépression, problèmes de communication, dépendances, stress, sida… sont abordés dans des ateliers.
- Une journée de réflexion intègrera la question de la consommation abusive de l’alcool et du cannabis dans des ateliers «enseignants».
- Les journées santé sont mises en place et ont lieu 1x par année.
- Les enseignants ont été sensibilisés à ces questions par des PV du comité de pilotage.
- Augmentation réalisée des décharges attribuées aux médiateurs.
 
Indicateur:
- nombre de lycéens s’adressant à ces services spécialisés
- nombre de lycéens nous annonçant leur souhait d’avoir un suivi
- nombre de lycéens signalés par les enseignants
 
Rapport sur l'atteinte des objectifs:
•Liens avec le CPTT et le CENEA (mise en place de suivis pour élèves, présentations de services aux enseignants, aux élèves, aux parents, présence des services lors des journées parents et des journées santé, listes d’adresse de services donnée aux élèves par les médiateurs)
•Mise en place d’un protocole de gestion des situations critiques donnée à tous les enseignants (annexes 1 et 2)
•Liens avec touts les services intervenant dans journées santé (solidarité femme, CSP, Trans-AT, planning familial, thérapeutes, etc.)
•Semaine hors-cadre 2009 pour élèves; Nouveaux modules de prévention et augmentation de l’offre « ateliers » lors de la semaine hors-cadre (suite à des évaluations / bilans)
•Actions de « prévention par les pairs » (projets d’arts visuels pour semaine hors-cadre)
•Augmentation des heures de médiations ; espaces dialogues collectif, personne ressource pour enseignants
•Compléments aux cours d’éducation physiques (pour élèves en incapacité)
•Evénements sportifs
•Liste de psychologues selon spécialisation et don aux élèves/parents
•Espaces de dialogue (espaces de confidentialité médiateurs, espaces de parole enseignants, espace de parole élèves-Direction, espace de parole maître de classe)
•Renforcement du rôle du maître de classe
Panel d’écoute privilégié pour un accompagnement efficace et non sanctions
Travail collectif sur les orientations de la D+IP avec le Bureau du Lycée, le groupe de pilotage, le Conseil des maîtres, le groupe de liaison élèves, les enseignants (qui ont reçu et approuvés les rapports intermédiaires du groupe santé
•Offre de conférences / débats aux parents sur addictions (avec ISPA)
 
Rapport sur l'importance de la participation:
Collectif :
mise en place de groupes de discussions pour étudiants (médiation collective) ; information du groupe de liaison des actions du groupe santé ; présentation des services spécialisés ; des ateliers prévention ont été proposés avec de multiples bilans ; réalisation d’affiches de prévention par élèves et exposition ; mise sur pied d’événements santé

Institutionnel :
réflexions du groupe santé soumises à l’aval des enseignants ; réalisation d’un protocole de gestion des situations critiques ; un groupe santé s’est constitué et a de plus en plus envie de faire des actions de prévention ; une redéfinition du rôle du maître de classe et une réflexion sur l’équipe pédagogique se fait ; une journée de formation et de réflexion D+IP maîtres de classes (septembre 2009) ; une journée corps enseignant (mars 2010) ; renfoncement lien médiateurs-Direction

Inter-organisationnel :
réalisation d’un schéma avec les services externe; prise de contact par la direction et les médiateurs avec les services spécialisés

Stratégies et impliquer les différents partenaires

Élève : présentation dans les classes et lors des journées santé (passage de la Direction, médiateurs et services spécialisés) = - : Davantage d’information auprès des élèves que d’implication ?

Enseignants : conseil des maitres, distribution du protocole, distribution des réflexions du comité santé avec invitation de réponses

Médiateurs : collaborations à toutes les séances

Parents : journées parents / conférences

Services spécialisés : rencontre et entretien lors de la semaine hors-cadre

Résultats significatifs:
•Constitution d’un groupe santé et intérêt progressif de l’établissement pour atteindre un « mieux vivre ensemble »
•La collaboration accrue entre maîtres de classe – Direction a permis plus de signalements et des suivis plus rapides
 
L'évaluation a pu être réalisée comme prévu:
 Oui
 
Quels ont été les facteurs de - freins/favorisant - le projet:
Au niveau de l’école:
Les 2 ans du projet ont permis de débuter un processus de modification de la culture d’établissement en matière de prévention, tisser des liens avec les services spécialisés, mettre en place des réflexions et protocole.
L’étape suivante envisagée : améliorer ces processus et impliquer le corps enseignants et lui donner une force propositionnelle (journée prévue en sept 09 avec maître de classes et en mars 2010 avec enseignants)

Au niveau de la collaboration E – SS:
Les liens vont continuer au-delà de la durée du projet
Au niveau externe
Les réseaux avec les personnes externes (psychologues)enrichissants et volonté de continuer à proposer des conférences aux parents sur les addictions.

Point de vue de l’école:
•Le partenariat avec le service spécialisé a fonctionné mais il n’est pas évident de travailler avec un seul service
•Participer à ce Projet a permis d’initier une réflexion santé
•Cadre proposé contraignant (multiples rapports, protocoles : pas en phases avec leur culture d’établissement privilégiant le dialogue)


Point de vue du service spécialisé:
•Collaboration a permis de se rendre visible auprès des partenaires des écoles et d’entrer dans un processus d’échanges conjointement enrichissant
•Poursuite de la collaboration au-delà de la durée du Projet
•Décalage entre le travail de terrain du service dans l’école et suivi de Radix (tant au niveau de la procédure que de l’orientation des formations)
 
Nous avons besoin d'un soutien financier du Réseau d'écoles en santé:
 Oui
 
Quelles recommandations donnons-nous aux écoles qui voudraient développer un projet similaire:
Ecole:
•Ne pas négliger l’impact juridique. Toute détection doit se faire dans le respect de l’individu. Ne pas faire de chaque enseignant un apprenti thérapeute.

Service spécialisé:
•Serait judicieux de ne pas mettre uniquement l’accent sur la consommation de produits psychotropes dans la seconde volée en diversifiant les services : la présence seule des institutions de prévention pouvant amener un biais quant à la perception d’une problématique plus générale
 
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