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Projet

Prévention des incivilités et notions de respect
 
école  Etablissement primaire de Vevey
1800 Vevey VD
ep.vevey@vd.ch, college-de-vevey.vd.ch
 
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Responsable
Nom: Overney
Adresse:Av du Torrent 27 - 1800 Vevey
Courriel: cathconst@sunrise.ch
Téléphone: 021 925 59 55 secrétariat
 
Détails
Début du projet:septembre 2007
Fin du projet:août 2010
 
Type:école enfantine, niveau primaire
 
Court descriptif du projet:
Développer un climat scolaire sain qui influencera la satisfaction professionnelle et personnelle des enseignants et des élèves. Ceci permettra de diminuer le stress et augmentera la qualité des apprentissages scolaires. Travailler sur la prévention de la violence, des incivilités en favorisant la notion de respect, aura une incidence étroite sur le climat d’établissement. Pour bien vivre ensemble à l’école, les élèves doivent construire leur citoyenneté en éveillant leur responsabilité individuelle et collective avec ses valeurs, ses droits et ses devoirs.
 
Le projet a pu être réalisé comme prévu:
Oui
 
Raison:
------
 
Objectifs:
- Améliorer l’écoute mutuelle, l’expression et le respect de l’autre (enseignants, élèves et parents), et ainsi prévenir la violence à tous les niveaux.
- Permettre aux élèves de développer des compétences sociales.
 
Mesures:
Engagement de deux professionnels spécialisés en éthique dont l’un est éducateur spécialisé.
Renforcement des compétences personnelles des enseignants en les formant par le biais d’une approche participative.
Formation des enseignants à l’analyse des pratiques face à la violence en milieu scolaire
Présentation aux élèves de situations concrètes auxquelles ils peuvent être confrontés, les envisager sous plusieurs angles de compréhension, ouvrir à d'autres points de vue.
Dans cet échange, recevoir les expériences des élèves, chercher des pistes pour réfléchir et pour visiter des croyances et des schémas préétablis de fonctionnement.
 
Indicateur:
Les enseignants et les élèves ayant bénéficié de la formation réagissent et se comportent adéquatement lors de situations conflictuelles.
Les enseignants constatent une meilleure qualité des apprentissages.
Les enseignants constatent une diminution des incivilités et une amélioration du climat dans la classe.
Les élèves se comportent plus respectueusement envers leurs camarades.
 
Rapport sur l'atteinte des objectifs:
La très grande majorité des enseignants formés ont trouvé des pistes de résolution de problèmes et ont développé des savoir-être utiles à leur compréhension des difficultés rencontrées ou observées chez leurs élèves.

Ils ont également observé que leurs élèves réagissaient plus sereinement aux agressions et arrivaient à se réguler eux-mêmes lorsqu'ils étaient confrontés à leur propre violence.

Le passage d'un des intervenants dans les classes a été un des moteurs de compréhension pour les enseignants.
 
Comment le groupe-cible a-t-il été associé à la planification et la mise enœuvre du projet? (participation):
Rencontre préalable pour entendre les besoins de l'ensemble du corps enseignant.
Puis journée pédagogique avec les intervenants présumés et proposition d'une formation de trois jours pour un premier groupe d'enseignants.
Suite à ces trois jours, les besoins du groupe sont répertoriés, ce qui nous permet d'élaborer la suite du projet, à savoir : ateliers d'analyse de pratique conjointement à des ateliers dans les classes.
Trois groupes d'enseignants se sont succédés sur la base de ce même principe de participation active.
La proposition de la rédaction d'un ouvrage retraçant l'expérience est plébiscitée.
 
Rapport sur l'importance de la participation:
Le projet doit correspondre à une demande.
Celle-ci peut évoluer, il faut donc systématiquement contrôler que l'objectif reste d'actualité.

29 enseignants sur 95 ont participé à cette formation.
22 classes sur 59 sont concernées .
13 personnes extérieures à l'enseignement proprement dit ont également participé à cette formation (infirmières scolaires régionales, conseillère école famille, UAPE (unité d'accueil de la petite enfance), responsable régionale PPLS, éducatrice spécialisée de la petite enfance, Ginko, responsable police riviera, animatrice santé et médiatrice d'un autre groupe scolaire.

La promotion du projet à l'extérieur de l'établissement a été important. Il a permis de créer des liens entre diverses associations ou groupements directement concernés par la prévention ou les actions éducatives des jeunes de 6 à 25 ans.

Ce mélange des genres a particulièrement été apprécié. Une meilleure compréhension des rôles de chacun et une connaissance accrue des difficultés rencontrées de part et d'autres ont vu le jour.
 
Comment les besoins différents selon le genre et l'origine sociale, ethnique et religieuse sont-ils pris en compte:
Engagement de deux professionnels spécialisés en éthique dont l’un est éducateur spécialisé.
Renforcement des compétences personnelles des enseignants en les formant par le biais d’une approche participative. Invitation des associations (APE; Sport et jeunesse, Gingko-éducateur de rue, appartenance...) à la journée pédagogique.
 
Rapport sur l'importance de la prise en considération des critères des genres, de l'origine sociale, ethnique et religieuse:
Chacun s'est vu reconnu dans ses prises de position, ses difficultés et ses croyances, selon le sens large du terme.
Les jugements de valeur ont été évité, et respect et coopération se sont créés entre les participants.
Un sentiment d'appartenance et de solidarité s'est installé.
Des liens effectifs se sont créés entre les enseignants, et entre les participants en général.
 
Evaluation:
Concerne uniquement les enseignants ayant bénéficiés de la formation : une fois l’an, une évaluation particulière est prévue pour la gestion des conflits et la qualité des apprentissages dans le cadre de la classe. Comparaison des évaluations année après année.

Une évaluation particulière est prévue concernant le climat de la classe, et le nombre d’incivilités dans le cadre de la classe une fois l’an. Comparaison des évaluations année après année.
 
L'évaluation a pu être réalisée comme prévu:
 Non
 
Raison:
Les évaluations ont été effectuées après:
la formation de 3 jours,
le travail dans les ateliers de supervision,
le travail de réflexion avec les élèves,
ceci pour chacun des 3 groupes d'enseignants formés.

L'évaluation annuelle régulière a été abandonnée pour l'instant, l'animatrice de santé n'étant plus en activité.
 
Quels ont été les facteurs de - freins/favorisant - le projet:
La qualité des intervenants est prépondérante.

La satisfaction ou non des participants est un moteur réel dans l'inscription d'autres enseignants aux cycles de formation suivants.

La prise de position ou non de la direction est un vecteur important pour stimuler ou non une participation à un projet.
 
Nous avons besoin d'un soutien financier du Réseau d'écoles en santé:
 Oui
 
Budget
Le budget global pour 2007/2010 est de fr. 95 900.-,
Nous souhaitons bénéficier d'un montant de 9 000.-de votre part, répartit sur trois ans.
 
Quel type de matériel a été développé:
Manuel d'éthique regroupant les situations et réflexions expérimentées avec les enseignants. Le développement de ces situations est extensibles à d'autres situations problématiques.

Ce livre, intitulé Transmuter la violence (en milieu scolaire), éd. lep,
a été écrit par M-G Vilona-Verniory et J-F Malherbe, nos deux intervenants dans le projet.

Ce document, édité en juin dernier, retrace l'expérience de deux années de réflexion pratiquée dans nos classes avec les élèves, et la théorie à laquelle nous nous sommes référés pour nous situer face à une éthique universelle et pour mettre en oeuvre les moments réflexifs avec les élèves.

La troisième année d'expérience n'est pas intégrée à cet ouvrage pour des raisons de temps; mais elle apporterait à l'évidence d'autres perceptions relatives au fait qu'aucune expérience relationnelle n'est identique à une autre.
 
Quelles recommandations donnons-nous aux écoles qui voudraient développer un projet similaire:
S'assurer de l'adhésion totale des intervenants aux objectifs visés par le projet.

Ne pas hésiter à changer d'intervenants si nécessaire.

Une réflexion sur un long terme avec les élèves est indispensable (dans l'idéal, une dizaines de rencontres par classe avec un intervenant). Cela permet de constater une évolution importante dans l'attitude et la responsabilisation des élèves.

Tout en constatant un changement assez rapide dans le comportement des élèves dès le début des interventions, et quel que soit le nombre de passages de l'intervenant dans la classe, l'enseignant formé doit pouvoir continuer ce travail avec ses élèves.
 
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