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Projet

Projet Détection et Intervention précoces 2007
 
école  Ecole Internationale de Genève
1297 Founex VD
heidi.ha@ecolint.ch, http://www.ecolint.ch
 
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Responsable
Nom: Anne Lazarus
Adresse:La Chataigneraie1297 Founex
Courriel: anna.lazarus@ecolint.ch
Téléphone: 022 960 91 26
 
Situation initiale
Sensibilisation dans les classes 9 (semaine du cerveau), action des drogues sur le cerveau, classe 10 Narcotiques Anonymes (témoignages),
Soirée parents avec spécialiste (psychiatre), police et témoignant.
Règlement de l’école adapté en 2004 (très proche des recommandations de la brochure DI+P dans le mode d’intervention)
 
Détails
 
Type:niveau secondaire II
 
Court descriptif du projet:
Informer et faire réfléchir (1) les élèves (2) les parents (3) les enseignants sur les addictions en ouvrant sur les personnes qui peuvent aider en cas de problème (4) formation d’un « groupe de 1ère ligne » composé des personnes clés intervenant lors de difficultés présentées pas les élèves.
 
Le projet a pu être réalisé comme prévu:
Oui
 
Objectifs:
Notre objectif est de rendre l’information accessible à tous et renforcer la « connectivité » en soutenant les enseignants dans leur rôle d’interlocuteur privilégié.
 
Mesures:
Dans un temps « compact » :
Atelier pour le groupe de 1ère ligne
Staff meeting impliquant tous les enseignants
Soirée parents
Travail en groupe dans les classes de la population cible

3 mois plus tard :
Atelier lors de la journée pédagogique pour les enseignants
 
Indicateur:
Augmentation de l’implication des enseignants qui réfèrent des élèves en difficultés (addiction).
Plus d’échange avec les parents qui ont une préoccupation à ce sujet
Plus d'échanges avec les élèves qui se sentent concernés par le problème

Mesure à l’étude de la connectivité : PPSM de Goodenow réajusté avec quelques questions du questionnaire climat de l’Ecole passé en juin 06 permettant une mesure comparative 2006-2008 (Elaboration Chataigneraie /Ian Shocket)
 
Rapport sur l'atteinte des objectifs:
-Le Groupe de 1ère ligne « n’a jamais fonctionné tel qu’il était prévu » et n’a produit aucun document. Seul un sous-groupe a continué à travailler ensemble lors de l’intervention (sous-directrice en charge de la discipline-psychologue-infirmière)
-Staff meeting : présentation du programme Phénix. (nom du Service spécialisé)
-Ateliers intervention de Phénix durant 1journée pour les 9ème
-Soirée des parents : addiction et internet : peu se sont déplacés, petite discussion de groupe
-Journée pédagogique 2008 : « Comment aborder 1élève qui nous fait souci ? », étude de cas par petits groupes
- 2ème soirée des parents et plusieurs rencontres du Groupe santé ont eu lieu.

Résultats significatifs:
L’école n’a eu aucun cas à traiter. 1seul cas d’alcoolisation a été identifié en 2008-09. La seconde soirée des parents a produit une impulsion dans le désir de communication entre parents élèves et enseignants. Demande des parents de continuer sur cette lignée. + « Les parents nous fichent la paix sur le sujet des consommations ce qui est un signe dans une école que les choses vont plutôt bien »

Point de vue de l’école :
-Bilan très positif. Travailler avec un SS procure un appui précieux et renforce la crédibilité des actions menées auprès des élèves/parents/enseignants. -Avoir un intervenant spécialisé a un impact supérieur sur la communauté scolaire.
-La confiance « inconditionnelle » de la direction envers le SS est un point clé de la bonne transmission du projet aux autres acteurs (parents/enseignants/élèves)
-Ce projet de collaboration a permis de travailler en confiance avec un service extérieur.
-« Le terme de ce projet laisse l’école en suspens et en inquiétude ». Continuer sans partenaire semble difficile.

Point de vue du SS :
-Bilan général très positif. Lien de confiance et appui mutuel exceptionnel.
-Par rapport au projet D+IP :
Le projet s’insère avec pertinence dans les préoccupations actuelles de la Fondation Phénix, en particulier la Consultation Adolescents.
- Par rapport au déroulement : « une structure de consultation telle que la nôtre a apprécié le déroulement du projet comme passablement chronographe, notamment les diverses séances d’études organisées par la HEF-TS. Nos absences en furent les témoins ».
 
Rapport sur l'importance de la participation:
Individuelle : Toutes les interventions dans le cadre d’un suivi global de scolarité se déroulent de la même manière : Rdv parents-directeur-psychologue-autre acteur concerné , puis Rdv de suivi réguliers

Collective : impulsion via des staff meeting ou journée pédagogique

Institutionnelle : le travail en réseau et multidisciplinaire a été appliqué de façon plus systématique

Inter organisationnelle : La direction intègre toujours la psychologue aux discussions, qui elle-même maintient un lien régulier avec Ph. Nielsen. + Intégration de Ph Nielsen à plusieurs groupes santé et rdv avec la direction

Après 2ans de collaboration avec Phénix, les liens sont établis et assurent une bonne collaboration pour le futur. Toutefois, être pris dans un contrat D+IP assurait un cadre et un soutien financier important pour réfléchir et structurer nos interventions. Continuer avec Phénix semble important, surtout que le bilan après 2ans permet de voir ce qui peut être amélioré (travail en amont avec les parents, renforcement avec les enseignants à travailler sur les liens entre les différents acteurs).
 
Quels ont été les facteurs de - freins/favorisant - le projet:
Appréciation de l’école :
L’école a beaucoup bénéficié du partenariat avec le SS de plusieurs points de vue : Etablissement d’un espace de réflexion très riche entre direction-groupe santé-enseignants basé sur un rapport de connaissances des problèmes liés aux addictions et un affinement des connaissances sur le terrain psychologique, familial et scolaire qui favorise le développement des addictions. Cette collaboration a permis un renforcement du travail d’équipe à l’intérieur de l’école en valorisant l’importance du rôle d’enseignant dans ce processus.

Appréciation du Service spécialisé :
Globalement, expérience vécue de façon très positive. Le contact durant la phase d’élaboration et d’implantation a été soutenu par des visites mutuelles, réflexions en groupes de travail, correspondances multiples et séances de débriefing. C’est le seul projet où on parle de séances de débriefing.
Ressources : Ont bénéficié d’une infrastructure organisationnelle et de projets existants comme porte d’entrée et tremplin de mise en place du projet D+IP
Apprentissages mutuels : le SS a rapidement senti une confiance à son égard, ce qui lui a permis une grande liberté dans la collaboration. Cette confiance provenait des porteurs de projets mais également de la direction
Limites : L’objectif était d’intervenir auprès d’élèves manifestant des signes de vulnérabilité. L’école s’y est opposée une fois (cas d’éthylisation durant les cours). + L’accès aux parents demeure un défi (cf. 1ère soirée des parents sans succès) malgré le fait que leur participation est cruciale.
Toutefois, les ateliers de la journée pédagogique pour les enseignants ont rencontré un vif succès.
 
Nous avons besoin d'un soutien financier du Réseau d'écoles en santé:
 Oui
 
Quelles recommandations donnons-nous aux écoles qui voudraient développer un projet similaire:
Les objectifs initiaux de l’école étaient très larges et provenaient d’un souci des parents d’après un sondage effectué. Il serait intéressant pour l’avenir d’approfondir cette étape préliminaire de s’atteler à des objectifs fédérateurs car partagés par toutes les cibles concernées.
 
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